Saison 2020
30 novembre 2019 : Installation du nichoir connecté. C'est le même que l'année passée à l'exception de la façade qui est nouvelle. Le trou d'envol est plus petit , il fait vingt-huit millimètres et ne permettra que le passage des plus petites des mésanges. Le but étant d'accueillir, cette fois, un couple de mésanges bleues.
16 décembre 2019 : Toujours pas de visites à l'intérieur du nichoir après un peu plus de deux semaines. Chaque jour, on compte seulement un ou deux passages furtifs d'une mésange charbonnière trop grosse pour entrer ou d'une mésange bleue qui jette à peine un coup d’œil à travers le trou depuis le perchoir.
29 décembre 2019 : Une mésange charbonnière est passée faire une courte visite dans le nichoir cet après-midi. Le passage de 28 millimètres s'avère un peu juste mais possible quand même pour elles.
24 février : Après plusieurs semaines pendant lesquelles le nichoir ne semblait pas ou peu intéresser les mésanges, aujourd'hui, les choses bougent enfin. Deux visites de plusieurs minutes d'un couple de charbonnières ont marqué la mi-journée. Une seule est entrée à l'intérieur pendant que la seconde restait devant ou à proximité. Elle a même donné quelques coups de bec dans le trou d'envol et a réussi à faire sauter quelques éclats de bois. Une mésange bleue s'est aussi engagée dans l'entrée mais a finalement renoncé et est repartie rapidement.
6 mars : Les visites tendent à être un peu plus fréquentes au rythme de deux ou trois par jour. Pour la première fois, un mâle et une femelle sont entrés en même temps quelques instants. A chaque visite, elles donnent quelques coups de bec comme pour agrandir le passage mais cela n'est guère efficace. Cela semble plus tenir d'un rituel que d'un réel travail sur le nichoir.
8 mars : Plusieurs passages d'un couple de mésanges charbonnières encore aujourd'hui. Ce midi, l'une d'elle s'est présentée le bec chargé de mousse et de brindilles mais elle a curieusement tout laissé tomber avant de renter à l'intérieur. Le nichoir restera encore vide ce soir et le suspens continue....
9 mars : Comme hier, une charbonnière est arrivée avec de la mousse plein le bec mais a tout lâché avant d'enter. Quelques minutes plus tard, elle est revenue et est entrée, cette fois, avec son chargement de quelques brindilles. Le couple reviendra encore plusieurs fois dans la journée mais sans rien apporter, comme s'il n'était passé que pour indiquer que la place est réservée.
11 mars : Hier, nos deux mésanges ont apporté un peu de brindilles supplémentaires mais cela n'a clairement pas été l'occupation principale de la journée. Aujourd'hui, elles ont été beaucoup plus assidues et l'apport de mousse a été plus conséquent. Puis finalement au coucher du soleil, la femelle a choisi de s'installer dans le nichoir pour y passer sa première nuit.
17 mars : En quelques jours, une quantité impressionnante de mousse a été accumulée. Cette mousse a ensuite disparue sous une masse de poils et crins qui accueilleront normalement le premier œuf dans une dizaine de jours .
20 mars : Surprise, le premier œuf est arrivé tôt ce matin, bien en avance sur le calendrier des années précédentes. Il est vite enfoui sous les poils divers qui abondent cette année. La femelle continuera même d'en apporter encore plus pour mieux le protéger.
27 mars : Au réveil de notre locataire, on voyait clairement 8 œufs, le compte est bon. Depuis, le premier œuf, il n'avait encore jamais été possible de faire un décompte fiable. Ils seront rapidement mis au chaud et cacher à l'abri des regards.
À la mi-journée, retour inattendue de la femelle qui s'installe et commence paisiblement à couver.
30 mars : Pas de doute, après 8 œufs en 8 jours consécutifs, on reste sur le même nombre. La couvaison a bien commencé mais sans être à plein temps. Comme toujours, la femelle quitte le nid au lever du soleil mais elle ne revient s'installer qu'en début d'après-midi et continue de s'absenter régulièrement. En fin de matinée, une mésange bleue en a profité pour s'introduire dans le nichoir et voler des matériaux du nid certainement pour construire le sien.
31 mars : La couvaison a vraiment démarré aujourd'hui. Notre future maman a été bien plus assidue tout au long de la journée, avec des pauses parfois très brèves.
10 avril : Première éclosion à la mi-journée. La femelle se saisit rapidement du poussin tout juste sorti de l'œuf et l'évacue hors du nichoir. Elle ingère la coquille et continue de couver les sept œufs restants.
11 avril : Tôt dans la matinée, trois œufs ont éclos. Cette fois, les parents commencent à nourrir les petits qui semblent encore si fragiles.
14 avril : Les jeux sont faits : Quatre œufs n'ont pas éclos. Le premier oisillon a été éliminé, il ne reste plus que trois becs à nourrir. Cela fait une toute petite couvée, mais en contrepartie cela rend la tâche des parents bien moins difficile et augmente d'autant les chances de voir ce petit monde arriver à terme jusqu'à l'envol, dans trois petites semaines.
16 avril : En seulement cinq jours , les oisillons se sont métamorphosés. Les plumes des ailes commencent à pousser. Ils ont déjà un peu de duvet sur la tête et on devine que leurs yeux ne vont pas tarder à s'ouvrir. En revanche, ils n'émettent pas le moindre son en dépit de leur bec grand ouvert quand les parents arrivent avec de la nourriture.
20 avril : Les oisillons ont maintenant les yeux bien ouverts. Leurs plumages commencent à se développer partout sur le corps. Ils sont de plus en plus vifs et bondissent tels des ressorts quand ils entendent un des parents revenir avec de la nourriture.
24 avril : Les oisillons sont devenus de vraies petites mésanges et continuent de se transformer à une vitesse impressionnante. On reconnait facilement le plumage des charbonnières. Ils commencent à émettre des gazouillis pour réclamer leur pitance et s'essaient même de temps en temps au battement d'ailes.
27 avril : Les petites mésanges sont clairement de plus en plus attirées par la sortie. Même à trois, elles sortent du creux du nid et occupent de plus en plus d'espace . Ce soir pour la première fois depuis l'éclosion, la femelle choisit de passer la nuit à l'extérieur. Les trois petits passeront la nuit blottis les uns contre les autres.
30 avril : En trois minutes, les trois petites mésanges ont quitté définitivement le confort du nid pour leur nouvelle vie. À peine, quelques heures plus tard, le mâle et la femelle sont revenus s'accoupler dans le nichoir, puis avant le coucher du soleil, la femelle est rentrée pour passer la nuit . Un seconde couvée commence.
1er mai : Premier mai, premier œuf. Pas de temps mort pour les mésanges, la seconde couvée part sur les chapeaux de roues.
3 mai : Trois œufs en trois jours, mais ce soir contre toute attente, la femelle ne rentre pas passer la nuit à l'abri dans le nichoir.
5 mai : Le nichoir est maintenant totalement déserté de jour comme de nuit, sauf au petit matin quand la femelle vient y pondre son œuf quotidien. Elle n'est même pas venue s'abriter alors que la météo a été particulièrement exécrable.
6 mai : Comme hier, la femelle est rentrée au soleil levant et s'est installée dans le nid. Le sixième œuf attendu n'est pas arrivé, mais elle est restée et et a commencé à couver.
8 mai : La femelle a marqué des pauses de plusieurs heures et n'est pas revenue passer la nuit dans le nichoir.
9 mai : La femelle est rentrée au lever du jour. Elle s'est installée à couver une dizaine de minutes, puis elle est ressortie et ne reviendra plus jamais, abandonnant ses cinq œufs.