Janvier 2023 : Les trois nichoirs habituels sont en place depuis la fin de l'automne. Pas de changements notables cette année, à part l'amélioration de l'étanchéité des nichoirs à balcon qui avaient tendance à prendre l'eau en cas de forte pluie. Le nichoir des mésanges charbonnières commence à recevoir de plus en plus de visites, celui des mésanges bleues un peu moins. Quant au nichoir à rouge-gorge, il semble complètement ignoré pour le moment.

            

24 janvier : Contre toute attente, une femelle charbonnière commence à renter un peu de mousse à l'intérieur du nichoir. Même quand elles occupent un nichoir pour s'abriter la nuit en hiver, elles ne commencent pas normalement le nid avant début mars. Le nichoir reste malgré tout vide encore cette nuit.

12 février : La charbonnière n'a pas continué à rentrer de mousse dans le nichoir. Il s'agissait sans doute seulement de marquer le territoire. Pourtant, tous les jours, le nichoir reçoit une ou plusieurs visites. Pour l'instant, personne n'est encore entré dans le nichoir des mésanges bleues. Au mieux, elles jettent un coup d'œil par le trou d'envol sans aller plus loin.

24 février : Nouvel apport de mousse significatif ce jour, pour autant, le nichoir n'est toujours pas occupé la nuit.

10 mars : Après plusieurs jours de visites régulières, cet après-midi, la femelle commence à nouveau à rentrer de la mousse. Elle choisit de passer sa première nuit à l'intérieur.

19 mars : La construction du nid dans le nichoir des charbonnières n'est toujours pas vraiment lancée, les visites ne sont pas très régulières. La femelle ne dort pas à l'intérieur non plus. En revanche, chez les rouges-gorges, les visites commencent.

22 mars : La construction du nid a bien démarré, cette fois, chez les charbonnières. Toute la journée, la femelle s'est affairée à rentrer une épaisse couche de mousse. Sans surprise, elle choisit de passer la nuit à l'abri du nichoir. Les visites du nichoir des rouges-gorges se poursuivent aussi, mais là, aucune décision ne semble encore prise. Toujours rien chez les mésanges bleues.

24 mars : Le nid avance vite, il en est déjà aux couches supérieures faites de crin et de plumes. Mais c'était sans compter sur une mésange bleue qui, sans vergogne, vient à plusieurs reprises chaparder de grosses portions de ce douillet matelas, directement dans le nichoir.

30 mars : Le nid, à peine terminé à cause des vols continus de la mésange bleue, accueille ce matin son premier œuf.

6 avril : La couvaison semble avoir commencé hier après-midi. La femelle  découvre ses œufs et passent beaucoup plus de temps à l'intérieur. Ce matin, on pouvait facilement compter un œuf en plus.  On en compte huit.

7 avril : Ce matin, encore un nouvel œuf, le dernier?

19 avril : L'éclosion des œufs a commencé tôt ce matin. Ce soir, il en reste encore deux ou trois, difficile à dire,  qui n'ont pas enclore éclos.

20 avril : Huit ou neuf œufs ont éclos. Il est impossible de voir tous les petits en même temps, pas plus de voir s'il reste encore un œuf au fond. Le décompte exacte sera plus facile d'ici quelques jours.

24 avril : Tous les œufs ont bien éclos, ce sont bien neuf oisillons qui réclament leur pitance. 

2 mai : Il semble bien qu'un des neufs oisillons n'ait pas survécu. On n'en compte jamais plus de huit. 

6 mai : Cet après-midi, en moins de dix minutes, les huit petites mésanges ont définitivement quitté  le nichoir. Au même moment, un couple de Rouge-Gorge choisissait de s'installer dans le nichoir qui, jusqu'à maintenant, était resté désespérément vide.

11 mai : Le nid des rouges-gorges a été construit en moins de 2 jours. Depuis, chaque matin, la femelle passe pour quelques minutes, probablement pour pondre. Elle ne revient pas le reste de la journée. Quant au nichoir des mésanges, il continue de recevoir des visites dans la journée, mais tous les deux restent vides pendant la nuit jusqu'à maintenant.

14 mai : Depuis quarante-huit heures, la femelle rouge-gorge passe progressivement de plus en plus de temps dans le nichoir tout en marquant de longues pauses en dehors. Ce soir, elle se décide à passer sa première nuit à l'intérieur.

18 mai : La femelle rouge-gorge passe maintenant toutes les nuits et toutes les journées à couver, ne s'accordant que de courtes pauses. Le mâle passe parfois lui apporter de la nourriture.

26 mai : Aucune visite dans le nichoir des mésanges charbonnières pour la première fois, depuis le départ des oisillons : Pas de seconde couvée cette année.

27 mai : Chez les rouges-gorges, au moins quatre œufs ont éclos dans l'après-midi. Il est encore impossible d'apercevoir les oisillons. En revanche, on peut facilement voir la femelle ingérer les coquilles vides.

28 mai : Un nouvel œuf a éclos ce matin, ce qui porte le total à cinq oisillons. Les parents ont commencé les incessants allers-retours pour nourrir tout ce petit monde.

2 juin : Les cinq petits se portent bien et grandissent presque à vue d'œil. Agés de moins d'une semaine, ils ont déjà passé leur première nuit seuls.

   

10 juin : Seul, le mâle s'est occupé de sa progéniture ces derniers jours, la femelle ayant disparue pour une raison inconnue. Cela n'a pas empêché les cinq petits de se développer à une vitesse incroyable et de finalement tous quitter le nid ce matin, âgés seulement de quatorze jours.